Hic sunt dracones


C?était il y a quelques mois
le milieu du fleuve draguant ses plaies
portant des voyageurs
défi au vain mot d?éphémère
mais c?était encore, vois-tu
des habitants, leur monde, leur territoire
juste là, un autre pays au milieu du nôtre
dans le courant sapientiaux du fleuve
séparant comme par l?épée les chastes rives de la haine

lorsque le bac ne payait que sa dîme
de salive crachin pour la traversée morne d?un matin
glissé sous un autre matin
que se tissait la transversale identité des transfuges
navetteurs niquant les ponts d?une joie impudique
où les frontières, les frontières
se chantaient encore surréalistes
là où elles n?étaient que tragiques

C?était il y a un millénaire
de langues arrachées aux marins
jetées aux abysses inconnues et païennes
des dragons, loin,
encrés aux coins écornés des cartes
là où le crayon et la subtile aquarelle faillaient
à rêver d?autres rives
où d?autres retrouvailles
et nous disions, comme pour de vrai
à se faire frémir et gémir
là les basilic mordront les chrétiens
là les pêcheurs connaîtront les gouffres abruptes
des fins de terres sublimes
la mort évaporées entre enfer incandescent
et océans siphonnées par la bouche du Malin
oui, aimez-vous les uns les autres
dans vos petits jardins cerclés de mers
dans vos petits langages surets de peurs.

C?était demain tu sais
nos drapeaux délogés de ta mer
ma forêt effritée par ta langue
et l?arrogance des dragons invités
à la table des négociations

Hic sunt dracones disaient les hommes peureux
dans leur infinie sagesse
dans leur limite d?espérance
car l?espoir grand est celui qui se mesure
en empans, en lieues, en milles, en once
en coudées, en dentelles de terres
encerclés de mers
froides et amères
montantes et feules
reflux pour l?émigrant
accueillante à la mort
des fleuves gonflés de bateaux
plats et étroits
comme sont nos ponts à la dérive.

Hic sunt dracones
sous la lunette d?un Mercator
les bords d?un ciel se recroquevillent
flambés du vide humiliant
dévorés de serpents ailés
présage inverse à ma naissance

Mon îlot à demi submergé
par des remous d?écailles luisantes
opale, émeraude, cobalt, électriques
mer de ferraille hégémonique
mer cliquetante et féroce
déchiquetant ma longitude, ma latitude
ma lassitude

de ce dragon à langue noire
de ce dragon ici, ici,
de cet ici qu?on aime plus
de ce pays qui est le mien
ce plat pays qui hait le sien

ah la la, merci, juste ce dont j'avais besoin ce soir... c'est beau, Flo, c'est plein de rythme et d'amour.

C'est superbe, Flo. Je me suis régalé.

Merci isa. Un amour qui pleure un peu, et depuis longtemps. Ce texte a été écrit en premier jet il y a six mois. Il a peu changé depuis. Simplement il se confirme chaque jour davantage. Demain, qui sait comment il faudra comprendre et aimer "ce plat pays qui est le mien"...

*

Merci Rob de ton gourmet passage. Toujours un plaisir de te lire ! (remets mon bonjour à ton frère itou)

J'ai arrêté le latin après la 5e, et je me sens à peu près autant d'affinités avec tout ce qui est Empire Romain qu'avec un seau de mygales, mais le titre veut dire à peu près "Ici il y a des dragons" ?
En tout cas, comme très souvent chez toi, ce texte allie la puissance du fond avec une superbe allure de forme.

Oui, "Ici, il y a des dragons" c'était une marque que les cartographes du Moyen Age ( et parfois postérieur) laissaient sur les bords des mers inconnues. Cela signifiait la fin de la connaissance des terres, mais aussi la croyance que la terre s'arrêtait là et que c'était le repère des monstres maléfiques et fantastiques.


http://www.maphist.nl/extra/herebedragons.html

Donc ce qu'il y avait au délà des colonnes d'Héraklès...
Bon, mieux vaut des draps-gonds que des serre-Pan
Merci !

[lien]

gulp

[lien]

Tout ceci est totalement contraire à l'esprit de la Consitution et au droits de l'Homme, faut-il le rappeler ( sans doute en fait, beaucoup confondent "démocratie" et "ce que le peuple veut"). ya, Hic Sunt dracones

Oui!! brrrr ça fiche la trouille
ici, un peu pareil, les événements s'accumulent, refus de donner un coup de pouce au SMIC au 1er juillet, cadeaux financiers aux chaînes privées, prélèvement sur nos abonnements internet pour financer la disparition de la pub sur les chaînes publiques, des milliers de postes en moins dans l'éducation, trucs louches qui se passent dans les camps de rétention, l'existence même de ces camps d'ailleurs, augmentation scandaleuse de tous les prix alimentaires, sans parler de l'essence, ni du gaz, ni de l'eau (Véolia ici), pub bizarre à la télé sur le pouvoir d'achat qui fait dire à mon fils "à quand la propagande?", un agenda déjà tout près pour la présence du président aux JO etc. etc. etc. ça va trop vite, impossible de tout retenir...
qu'est-ce qu'il faut faire????

+ déremboursement aux deux tiers de médicaments pour des maladies chroniques graves + ouverture des OGM en pleine culture sans précaution ni recherche indépendante + fermetures de services publics partout en France (hopitaux, tribunaux etc) + rétrogadation de notre armée et alignement atlantiste, abandon d'indépendance de la France + attaques contre la laïcité, un principe ultra-fondateur en France + volonté de contrôle des populations par fichage adn et divers accès abusifs aux données personnelles et aux renseignements privés, y compris pour des enfants scolarisés + contrats de travail plus précaires et suspiscion systématique sur les chômeurs + tracasseries administratives incessantes pour les couples mixtes de deux nationalités + + +...

Je ne puis m'empêcher de citer en parallèle notre premier ministre François Fillon aujourd'hui même :

"Depuis un an, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, la France est en train d'accomplir une mutation culturelle".

La démence aussi est une forme de "mutation culturelle", dans u sens ^^

Pour être honnête, il est également vrai qu'en France, on a un PS en-dessous de tout, avec des élus locaux sûrement intéressants, mais un parti abyssalement innofensif en tant que force d'opposition au niveau national. Des lapins en peluche seraient meilleurs qu'eux. Quelle honte.

Les socialistes sont des traîtres et des lamentables, je ne leur parle plus, et il n'y a pour l'instant personne d'autre de puissant en France pour contrer cette malfaisante mascarade.

Enfin disons surtout les dirigeants et les têtes du Parti Socialiste.
Ils ont comme grande faute offert un spectacle tellement lamentable dans le genre festival d'egos, et suffisance des insuffisants qu'ils n'incarnent plus rien. Il n'y a que le texte du CD-Rom d'installation qui est un peu différent du texte de la cassette du CD-Rom d'installation UMP. Mais au-delà, quid du projet et de sa "lisibilité" (comme disait Juppé) pour les français ??

Bayrou était de la bonne graine d'opposant, avec du fond, une volonté de fond et des propos de fond, ce qui change un peu, mais sans vrai groupe parlementaire, sans élus et sans accès au médias, plus le MoDem qui, en tant que parti, est perçu par beaucoup comme aussi excitant et mobilisateur qu' un Thermolactyl de Damart, il ne risque pas de faire grand mal.

Heureusement, il existe une véritable opposition à Sarkozy, très efficace, très ingénieuse, qui n'hésite pas à monter au front, à joindre les actes aux paroles, à présenter de véritables arguments contre la politique actuelle.
Cette opposition s'appelle... Nicolas Sarkozy + quelques membres de son équipe qui sont eux aussi assez fumants dans le genre :)

Mais en fait, je crois que Flo voulait pousser un cri d'alarme pour son pays et on a tiré la couverture vers la France... incorrigibles coqs :) (bien que le problême soit global, bien au-delà d'un seul pays).

En fait, le fil de Flo me touche parce que j'ai connu personnellement d'assez près (de trop près :) les extrémistes flamands, dans la première partie des années 80. En fait, l'origine de cette proximité est assez compliquée : j'avais un ami juif anversois (mais pas un diamantaire ) qui était assez... complexe comme garçon. Il avait l'esprit tellement tordu qu'il se délectait dans la fréquentation d'un groupuscule d'extrémistes de Flandre Orientale (une des provinces belges, celle qui a Gand-Gent comme capitale). Le genre qui chope une érection cyclopéenne (non je ne veux pas dire avec une seule couille, juste le côté gigantesque :) à l'idée cogner sur les juifs, bougnoules, pédés, et tutti quanti. Et les francophones, combien de fois je me suis fait traiter de "rat", ce qui ne les empêchait pas de payer la tournée, mais bon ^^ Ce qui fait que mon pote était toujours fourré avec ces mecs, donc moi aussi, pendant la période où j'étais dans le même mini-batiment universitaire à Bxl, bref ce serait long à raconter. Les mecs en question étaient des vrais craignos, c'était pas des "light", ils détestaient absolument tout ce que mon pote était (juif, progressiste) mais pour une raison mystérieuse mon pote et ces gens ne pouvaient pas se passer les uns des autres. Il faut imaginer Woody Allen qui traîne avec une bande des jeunesses hitlérienne pour se faire une idée assez approchante du léger fossé de départ. Leur système relationnel était assez pervers, mais le pire c'est que je crois qu'ils s'aimaient vraiment bien
j'ai beaucoup beaucoup fréquenté les belges dans ma fin d'enfance-adolescence-et début de jeune homme, 10 ans d'affilée à y passer plein de temps et si je déteste tout ce qui est purification linguistique, ethnique, etc et si mon coeur va naturellement vers la francophonie et la Wallonie parce que je me sens profondément de culture celto-latine et non germano-saxonne et que le nationalisme flamingant me révulse instinctivement, je voudrais quand même dire que, quand j'y étais- et je concède que c'était il y a 25 ans et que donc ma perception n'est pas à jour, je souhaite le préciser afin de désamorcer d'avance une explosion potentielle- c'étaient toujours les mêmes qui faisaient l'effort de parler la langue de l'autre, et c'étaient les flamands, pas les francophones.
Et j'entends encore "les flamins c'est nin des djins" et mille autres réflexions bien pires sortir de bouches qui étaient pourtant intelligentes et "éclairées".
Je crois que les dragons, nous avons tous, quand je dis tous, c'est toi, moi, lui, elle, nous la propension à les placer face à l'autre, et pas que dans les mers inconnues.

eh bien, si j'ai fait un truc bien un jour, et un truc moche à un autre moment, ça ne va pas m'empêcher de me congratuler pour le premier, ni de me mettre une baffe pour le second.
On ne devrait pas être bloqué pour dénoncer la xénophobie actuelle, sous prétexte de xénophobie passée dans l'autre camp, si?

ah bien sûr, l'autre vient peut-être de l'un, comme pour les deux guerres mondiales, et ça se discute ferme. Car évidemment, ce n'est pas sûr du tout, en général il faut peu de choses pour déclencher les pires réflexes chez les peuples, tout cela est naturel chez nous humains, ça nous vient très facilement, d'où la nécessité de gouvernements fermes (ah ah).

tu as raison pour le fait de recentrer sur la Belgique, et pardon à Flo pour mes digressions, mais juste une petite dernière : je ne suis pas du tout optimiste comme toi, steph, pour le don de Sarkozy de se couler lui-même. Il le fait effectivement, mais ça aura peu d'effet, car il n'y a pas d'élections nationales importantes de longtemps, et plusieurs années dans ce style vont complètement mettre à mal les structures démocratiques, faisant le lit de ce qui est déjà commencé, pas la peine de le nommer. Il va donc créer volontairement ou non un énorme nuage flou dans lequel personne ne se retrouvera plus, et la confiance, déjà bien sapée par le double langage présent maintenant partout, aura du mal à revenir.
Sans parler du mal fait à l'Europe.
Je vois plutôt se dessiner une énorme fracture entre deux mondes.

Ouille, mettre à mal, oui, mais si les structures démocratiques de nos pays devaient réellement sombrer sans espoir de retour en CINQ ans, alors, c'est qu'elles ne seraient vraiment pas solidement enracinées.

Et, Dieu, même si je ne supporte absolument pas ce que Sarko représente, l'"énorme fracture entre deux mondes" n'a pas commencé avec lui ni ses semblables actuels.C'est une fracture multimillénaire.
Et cette sorte de gens a toujours eu deux dons : celui d'asservir et diviser les gens par tout les moyens, mais aussi celui de se fracasser la tronche en trois mille morceaux, le deuxième venant malheureusement après le premier.
Ce qu'il faudrait mettre au point, ce serait d'inverser l'ordre des deux phases :)

Steph... oui, les flamands faisaient l'effort de parler la langue des autres. Il y a toujours eu des francophones qui le faisaient aussi. Eux, au moins ils n'ont jamais dénigré les efforts balbutiants des flamands qui débutaient en français. Le contraire n'est pas vrai. D'où, peut-être, notre complexe et le déséquilibre de bilinguisme. Sans compte qu'au Sud on parle français, au Nord on parle des flamands ( nuance de taille). La preuve, tous les français que je connais qui travaillent dans ma société ou à l'Europe, me racolntent tous la même anecdote du jour où on les a pris pour des belges francophones. Et de l'instant où leur iterlocuteur a compris qu'ils étaient français. L'attitude est radicalement différente. Et les français en retirent en général un sentiment d'intolérance ciblée qui les met mal à l'aise.

Mais, il faut bien avouer que dans les générations actuelles, nos enfants, leurs enfants, l'inversion opère. 180 école à immersion linguistique en wallonie. 0 en Flandre. Pourquoi? La communauté flamande qui gère son enseignement l'interdit. (principe d'homogénéïté linguistique et de défense contre la langue française)

Par ailleurs, je connais beaucoup de francophones qui parlent flamand.

Pour ma part, je suis assez nulle dans cette langue, mais je respecte le terrain neutre : chacun parle sa langue dans une réunion (je comrpends ça va) ou alors on parle anglais. Ca marche aussi.

Le problème, la racine, ça vient d'ailleurs. de très loin, de décénnies de propagande. De la guerre aussi. de frustration aux ennemis mal ciblés. Du matérialisme gallopant.

Ce qui se passe avec Sarko en France est déplorable.,Mais vous avez encore le choix d'un futur changement de régime.

ce qui se passe en Belgique depuis un an est dramatique et va mettre fin à mon pays. Il n'y a plus de vrai choix, plus de changement de régime possible. Il n'y a d'ailleurs plus de régime. Il n'y a plus de futur.

Et au bout d'un an, je dirais même... Il m'arrive de plus en plus souvent d'espérer que cela se fasse, et vite, qu'ils partent. Avant qu'ils aient vidé les caisses de l'état dans leur crise, avant que l'inflation non contrée par des mesures ne nous étouffe ( la plus élevée depuis 24 ans), avant que tous les ministres fédéraux flamands qui roulent pour la seule Flandre ne rendent la Belgique coupable de crime contre la démocratie ou de compromission contre les droits de l'Homme.
(Yves Leterme va ainsi en tant que "citoyen lamda invité par le CIO" assister au JO de Pékin....)

Avant que l'on n'aille un cran plus loin dans la xénophobie contre les sans-papiers, les immigrés, les personnes d'origines étrangères, les francophones...

Avant qu'on ne se fâche définitivement avec toute l'Afrique (voir conflit diplomatique avec le Congo qui est vraiment un sale élève en comparaison de la belle grande Chine)

Avant que l'on associe les francophones à la dureté d'un régime mâtiné de nationalisme.

Mais chez vous on en parle plus. Pourtant, nous sommes voisins. Pourtant, demain, vous aurez un pays frontalier en plus, avec en son coeur déchiré, celui de l'Europe.

Oui, effectivement, les deux destins me semblent liés (La Belgique et l'Europe).

[lien]

[lien]

et encore ceci :

[lien]


[lien] pour comprendre ce qu'est le "Gordel" (ceinture en néerlandais) :

"Si proche de la capitale et pourtant si vert, le Brabant Flamand sert prèsque chaque année ld décor pour les vélos et la ballade festive de la Flandre. Il a commencé le 27 septembre 1981 à Sint-Genesius-Rode. Un groupe de Flamands a pris à ce moment-là l'initiative de placer sous la loupe le caractère flamand de la bordure ronde de Bruxelles et des communes à facilité en particulier. Avec un randonnée à bicyclette et une promenade à laquelle 1.302 moedigen ont participé. Et l'initiative a grandi. 27 ans plus tard le Gordel est la plus grande fête familiale, sportive et musicale flamande." (traduction libre de [lien]

Pour comprendre "un peu" ce que sont "les bourgmestres francophones non nommés de la périphérie" [lien] ou [lien]

Oui, ça fait un peu "manuel pour se débarrasser des francophones"

Il y a une intervention de Feuilly sur la Belgique dans "écriture libre"...

Bart de Wever (leader NVA) porte plainte contre Pierre Mertens et Le Monde

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/432723/de-wever-porte-plainte-contre-le-monde.html" target="_blank" rel="nofollow">[lien]

Le recteur de l'université de Gand se pique d'opinion politique et dans un discours d'inversion rhétorique sublime attaque les francophones pour manque de solidarité politique et pour "nationalisme" et "racisme envers la Flandre". (C'est une des figures de style la plus employée : réflexe "Caliméro" et accuser l'autre communauté des torts dont le monde entier les accuse eux. Accuser aussi l'autre communauté d'être responsable de l'opinion internationnale négative à leur endroit alors que l'opinion internationnale est peut-être suffisamment critique pour se forger sa propre opinion...). Toutes leurs revendications sont exprimées en termes d'évidence, sans aucune argumentation. Ce genre de discours qui appelle à la "paix" entre communautés sans remettre en cause le comportement de la sienne, prône plus la pacification par des moyens de (op)pression, qu'une réelle paix négociée où chacun trouve avantage au prix de quelques sacrifices.

La phrase plus sublime du texte "Si la minorité veut vraiment que le pays, dont partout elle hisse le drapeau, soit finalement respecté par la majorité, il va falloir que, de son côté, elle se voue au respect de cette majorité. "

Comprenez: si vous tenez encore à la "Belgique", vous francophone, écrasez-vous sous nos exigences, vous aurez votre symbole auquel nous ne tenons que pour obtenir l'ascendant qui nous profite.

(dans son discours minorité = francophone; majorité = flamand. Pour rappel, le dernier recensement linguistique a eu lieu en 1948. Depuis, on méconnaît totalement la cartographie linguistique exacte de la Belgique. On méconnaît les proportions de néerlandophones, francophones et germanophones. Pourtant toutes les répartitions de sièges aux assemblées fédérales et les postes dans les administrations etc... sont liés à cette clé)

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Derni?re modification le 08-07-2008 ? 14:58:19

Illustration dans les éditoriaux flamands de ce principe de réflexe du "Caliméro"

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Autrement dit: la Belgique n'est pas une démocratie car elle permet à une minorité de la population - qui est loin d'être faible - de bloquer des processus qui favorise la majorité au dépends de la minorité. La Belgique serait une démocratie si la loi du nombre l'emportait...

Je dirais que finalement la Belgique reste une démocratie tant qu'il y a une possibilité de refuser que 55% de la population impose sa loi à 45% surtout quant il s'agit de garantir des droits fondamentaux comme la liberté de langue, d'expression ou culturelle....

Derni?re modification le 08-07-2008 ? 16:09:26

A propos du négationisme "soft" de Bart de Wever ( leader NVA) en cartel avec le CD&V Parti du premier ministre Yves leterme

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Le malaise fin 2007 des étudiants juifs :

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"Car s'il est vrai que les enfants ne sont pas responsables des fautes de leurs parents, ils le deviennent quand ils ne font rien pour que leur avenir ne ressemble pas au passé de leurs aînés.

L'intervention de M. De Wever aura finalement obtenu un effet contraire. Alors que les excuses du bourgmestre redoraient le blason de notre ville d'Anvers, Bart De Wever ne réussit qu'à réveiller de noirs et anciens démons.
"

"La connaissance des langues est, certainement en Flandre, le moyen par excellence d'intégration sociale et économique", explique Marc Van Asch, Bourgmestre de Vilvoorde. "Toute personne voulant se sentir chez elle économiquement et socialement parlant, toute personne voulant le meilleur pour ses enfants et ne voulant pas subir de discriminations doit parler la langue de son environnement. Ceux qui ne choisissent pas d'eux-mêmes cette voie doivent être un petit peu aidés", indique Marc Van Asch.

(C'est moi qui souligne. Ou comment, l'air de rien, justifier que ceux qui subissent des discriminations l'ont bien choisi, et dont en disant qu'il n'y a aps de discrimination, en fait les prôner, "en aidant un tout petit peu" malgré eux ceux qui ne veulent pas rentrer dans le rang)



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