Jeu d’écriture : série de nombre

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Jeu d??criture :

Cr?er collectivement une ? s?rie des nombres ? , chaque participants ajoutant le nombre suivant ? la suite de l?intervention pr?c?dente.

Exemple de s?rie de nombre :
? au premier jour de l'an, que donnerai-je ? ma mie?
une perdigole (perdrix) qui va qui vient qui vole
une perdigole qui vole dans les airs

puis au deuxi?me jour de l'an etc.... les dons de l'amant sont dans la sorte de progression que tu as cit?e :

deux pigeons blancs
trois chiens courant
quatre chevaux sautant
cinq taureaux meuglant
dix manteaux d'argent
cent baisers d'amant...?


Autre exemple :

? ...
Quatre pierres ? aiguiser, les pierres de Merlin, qui aiguisent les ?p?es des braves.
Trois parties dans le monde, trois commencements et trois fins, pour l'homme comme pour le ch?ne.Trois royaumes de Merlin, pleins de fruits d'or, de fleurs brillantes, de petits enfants qui rient.
Deux boeufs attel?s ? une coque: ils tirent ils vont expirer, voyez la merveille.Pas de s?rie pour le nombre un
Un: la n?c?ssit? unique, le tr?pas, p?re de la douleur, rien avant, rien de plus. Tout beau, bel enfant du druide, tout beau, que te chanterai-je?
....?

Je commence dans le post suivant.

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Un et le feu, le folet mendiant
AlbAtre est son nom, écusson sur l?onde,
Du premier vient l?humus, la danse l?envole
s?épuise au Delta.


deux les tours du possible, entre tous les chemins
prendre celui du fleuve lent
le mien est une étroite montée verte
qui mène aux faux poivriers
un escalier de branches
d'en haut la vue diffractée de la mer
passante

Trois les troncs desséchés sur l'abac
tant chante
la fée malingre qui lit à la veilleuse
tant de sang
roulé des cimes aux racines
pour que l'hiver s'abreuve de contrées
mûrissantes

(coucou flo-modérateur )

quatre les doigts de la main coupée
de quatre directions s'engouffrent les vents d'écartèle
autant que les sels des quatre âges
que la fée verte verse tout au long de la lande
pour faire rêver les loups qui pistent le soleil
quatre démons aux membres



cinq anciens livres de tendresse
auprès du lit dessous les taches blanches du piano
partition douce
maison précieuse
et l'arrachement froid d'une nuit
quand tous les doutes rassemblés, on boit
dans la montagne un verre pour réfléchir

(je sens que je vais le publier en texte collectif dans une nouvelle rubrique article celui-là.... l'è trop bien..)

Six écluses pour sevrer les laits
de femmes rondes de voeux
et cotonnades et châles
dévidés sur les sentes qui attachent
nos souffles aux comptines
et tant de chanvre tressé de suie
que six nourissons naissent riants



sept vertèbres brisées
par les pattes des chevaux
qui montent en tournant à l'intérieur du phare
sept convulsions qui mènent à sept mers
sept secondes de douceur autour du sexe d'un cavalier écorché
sept mètres de cheveux verts sur le sillage de la fée
S*

sept neurones non connectés ensemble
c'était moi au dessus désolé

je sens que je vais le publier en texte collectif dans une nouvelle rubrique article

super idée, Flo

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je publie quand on atteint dix... avis aux autres amateurs de jeu d'écriture.... collective (héhé)

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y a pas de smiley avec des poissons qui volent dans tous les sens dommage...
S*

coucou flo

Je te conseille de monter à un peu plus que dix. même si c'est seulement douze. À vue de nez ça me paraît un peu court d'arrêter dans seulement trois textes. Mais à toi la décision bien sûr Bonne nuit

alors on continue tant que vous voudrez compter!!! mais il me faut des contributeurs!!! allez, la brochette est belle, que les premiers continuent et que d'autres s'y mèlent...

Huit étoiles posées au cou de la vieille lune. Et la nuit qui transpire au fermoir de l'été ses pluies de longues courses.
Huit petites lumières, là-bas, le nez levé, depuis les chambres douces où rêvent les espoirs. Et le ciel qui aquiesce en aiguisant septembre.
Huit, comme papillons sur la gorge des arbres pour accueillir l'automne.

"Acquiesce" !!!


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Neuf mots dans un désordre absolu fleuve neige silence larmes amour fleur nuit demain sourire
Neuf jours avant et après ta naissance éclipse d?un soupir
Neuf vieilles vies anciennes âmes à se perdre sur de longues voies de traverse
Neuf stylos pour écrire tout ce qui tremble et déborde les neuf plaies du c?ur
Neuf olives sur le gâteau
M A

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Dix lettres de couleur le mangenta le bleu le rouge l'orang? le muguet le pain et l'eau d'?rable
Dix sourires sur l'?mail des dents
Dix rires d'enfant au bout d'un cerf-volant
Dix arcs-en-ciel faisant la courte ?chelle
Dix p?tales dans un sac de billes
Dix tr?fles ? quatre-feuilles dans les fleurs du tapis
Dix oiseaux sur un fil s?maphorant l'espoir

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Très belles suites, MA et JML! a qui le tour???

Onze doigts sur les deux mains je compte et recompte
les onze fesses de l'ombre
onze tiroirs dans la maison où flottent onze odeurs de cuisine
onze pluies à boire sur onze niveaux de terrasses
onze genoux frottés sur les cours de onze écoles
onze dizaines de mots
et je ne sais toujours pas parler
onze lèvres à écarter pour te trouver





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Douze bisous au creux de la vague
Douze joueuses de blues dans l?arène
Douze trésors enfouis sous la peau
Douze vérités à l?horizon laquelle choisiras-tu ?
Douze solitudes sur votre balcon

M A

y a quelqu'un qui continue ou bien on laisse se rendormir comme d'hab ?
(moi je ne peux pas reprendre un tour maintenant, je viens déjà de le faire juste avant MA)
S*

encore oublié : S* au dessus

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hello me revoilà, je viens juste de récupérer internet
je peux te faire la liste des treize desserts si tu veux
(on a dit pas de liste de courses)

oui, pourquoi pas, mais... treize... un nombre chargé de tant d'autres évocations, et tant de portes à ouvrir dans l'imaginaire
Qui s'y colle?



Treize genoux peints de treize terres
treize balances pour peser des poids d'eau
en gouttes en poings en baisers en équilibre
sur les pieds nus de Cendrillon
treize arrêts de bus jusqu'au château

à la treizième heure
elle me montre le vent
le remplit de couleurs
au contours du vent plein treize directions de rose
treize cerfs-volants chevaux ailés ma reine

treize fatigues heureuses d'entourer de la main
une ampoule chaude à la lumière qui passe
rouge à travers la paume le thorax les fesses
rouge hanté qui pulse essaim de danseuses
rouge à travers les murs des maisons et l'arrondi des herbes

épaules genoux poignets chevilles
coudes hanches et cou
treize attaches pour nous maintenir à terre
à la treizième heure forêt légère elle me montre
ce qui remonte par capillarité dans les feuilles du corps
treize corps peints dansent dans l'église
treize fleurs dansent sur la pierre pichenettes de vitrail





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C'est un texte treize treize zoli. Même que c'est un texte en soi. Je le remonte dans la rubrique atelier poésie? Comme ça tout le monde le verra, le coquin....

Tiens, quelle heureuse surprise, bonjour chère, si tu veux oui, mais en fait j'aime bien l'idée d'un texte collectif et que celui-ci fasse partie d'un ensemble, j'ai même failli proposer pour ce "treize" que chacun écrive un vers mais j'ai eu peur que ça prenne trop longtemps pour arriver au bout.
s*

oups excuse, j'ai (encore) oublié de remplir le champ "pseudo" c'est s* au-dessus


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