A toi l´enfant, qui fus au ventre sans naître,
Rien qu´attente et espoir, ce souffle du rêve
Franchissant fontière du semblant paraître
Je dis ma tristesse pour vie si brêve.

A toi l´enfant, qui fus la belle promesse
De ce qu´une mère vient offrir au monde
A l´heure où celui-ci hurle sa détresse
Je dis mon bonheur pour cette seconde.

A toi l´enfant, qui es reparti sans venir
Là où va peut-être le vrai chemin d´amour
Celui qui m´est promis dans un proche avenir
Je dis mon attente de t´y croiser un jour.

A toi l´enfant, qui es appelé vers ailleurs,
Lá où tu as, je sais, beaucoup plus à offrir
Que fragment de vie à rendre autres meilleurs,
Je dis qu´en ce bas lieu tu aurais pu souffrir.

Tadamadon

Je ne me prononce pas sur la forme, mais sur le fond, qui est ?mouvant!

Derni?re modification le 23-11-2009 ? 18:02:42