on la reconnaît à ses dentelles de cendre

à son centre

broyé de mouron rouge

on lit dans la brûlure

l?imbrûlé

et serait-ce ce « tiens » qui précède le don ?


*


peindre dans l?oscillation des bras

du balancier, des courbes feutres

déploiement ? ailier

nous volons raconte l?ombre

nous chutons sourit

l?invisible sursaut





*





comprenez- moi je laisse à ceux

qu?encombrent ces fils

l?art minimal d?être le pantin

d?un souffle qu?agite

la silhouette des décombres



*


Alors la nuit couche son bec

dans l?herbe sa nuque requiert

du moindre

la rose

et le mystère



*


demain c?est demain que déjà

faut-il falloir

fut-il valoir

vaut - il faillir

faille

révérence du pressenti

et ça fait du bien aussi de réentendre ta voix à toi...

Oui, ta voix, elle nous manquait !

Merci Flo !

Ah Flo, quelle finesse ! Me donnes-tu l'autorisation de poster un extrait sur mon blog ? J'aime particulièrement les 6 premiers vers, ils me "parlent".

Oui, vraiment.

Derrière la musique, la voix.
Son autorité sur elle-même.

Inclinaison.

Merci à tous pour votre lecture ça fait chaud au coeur.
En effet, ce sont les premiers vers après un très long silence.

Ile, bien sur, ce serait avec joie si tu relayais ces vers sur ton site!

Bise à tous :fa:

Et moi, je suis le pantin d'un souffle qu'agite la silhouette de décombres.

Heureuse que tu aies repris du temps pour faire entendre à nouveau "ta voix" comme disent les précédents...

Quel plaisir Christiane de te retrouver ici ! Mais la tienne de voix, a l'air bien triste... comment te redonner la confiance souriante ? Je t'embrasse.

Merci, Ile, pour cette générosité de coeur. Je voudrais vous retrouver, mais je dois me consacrer en temps réel et en pensée à mes parents dont la fin de vie est très difficile. Je t'embrasse aussi!