L\'Hydre de nos ruines

0 appréciations
Hors-ligne
Vous voici
Par le vent bruissant
Vers la ville
Qui se maquille
A genoux
Chao renaissant
Des ténèbres
Avec les mêmes rats
Aux longues oreilles
Les mêmes loups
En bretelles
Réhabilités

Et hydres
Pour notre ruine

Comme des lapins
On ne fait que penser
À « je »
Craignant pour la mort
Des cobayes
Qui sommeillent en nous

A Nos pères en deuil
Qui parlent au ciel
Et qu?on emmène en asile
Pour mourir
Avec les visionnaires effacés par degré
Et à celle qui nous a promis le soleil
Bercée et pardonnée
Elle décède sans nom
Dans nos âmes meurtries
On l?enterre
On est tombe à son image
En matière de langue, il est une infinité de nuances imperceptibles et fugitives, qui, pour être démêlées, ont besoin, si on peut parler de la sorte, du frottement continuel de l'usage.


0 appréciations
Hors-ligne
:bd: et :bi:
les loups en bretelles!
texte comme un accompagnement aux partant
merci pour ce partage d'écriture en ces lieux !

0 appréciations
Hors-ligne
..."A Nos pères en deuil
Qui parlent au ciel
Et qu?on emmène en asile"...

ça en dit long sur l'incompréhension
j'aime
L. Dostie
Vous ne disposez pas des permissions nécessaires pour répondre à un sujet de la catégorie Poésie (Atelier).

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 81 autres membres