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l?, il y a un jeu litt?raire qui vous aide ? contruire un texte.... http://www.zulma.fr/jeu.html
c'est assez amusant, si vous avez dix minutes!
Je poste le mien!
Le jour o? je suis devenue grande
Mon cri prof?rera l'?claboussure de mon d?sir, le pas lev? apr?s le crime, votre absence ? venir.. Il vous fallait maintenant vous appr?ter pour la vespr?e d'attente, rejoindre sans plus fuir l'ombre fluide qui priait, d?j?, sa veill?e d'arme. Et je reviens, innocente, je croyais, d'errance autant que de foi pressentie, vers la seule issue qui me demeurait juste: le large d'une sc?ne maudite comme le plaisir qu'elle m'en donnait.. J'?tais une fille berc?e de vos applaudissements, une promeneuse de pav?s, crevant pour une passe avec vous, vos envies, ma danse, nos ?bats spectaculaires. Et la faille noir dans les flots fit trembler de surprise ma paupi?re. Je chercherai demain, te dis-je, une maison sans toit, seul lieu d'asile de ce carnage. Et j'y dormirai les cent ans n?cessaire pour m'attirer une seule joie.
C'?tait arm? qu'il cotoyait le voile, les fant?mes, les brumes, tous m?mement effarouch?s sous son pas avides d'?blouissements. Il ?cartait, la mine aff?t?e, les arbres ? mourir, guettait les soupirs des branches qu'il brisait d'un pas plus sec que l'hiver. Juste la r?v?rence de sa silhouette essuy?e par les feux follets charri?s sous lui. Juste un chant sem?, et il nous apparut, voil? l'?lu, tu sais, celui l? pr?cis?ment dont on nous racontait l'histoire pour ?viter qu'on s'endorme avant d'?tre lav?s, b?nis, bord?s.
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voici le mien !
quand ai-je pu ne voir que des cheveux dans son orage
des blés se retournant vers la chaleur, dessous la mer très noire
c'était complètement le son d?une épime blessure
une terre arable jetée sur le sol
je ne sais plus à cet instant qui de l'autisme
qui de l'ombre sous la vallée
qui du ciel
pose sa main sur la couleur étrange de ma peau
la peigne
lui fait sentir sur les seins l'arrachement
et du bras long tendu lance comme une planche d'amour
comme l'explosion que la flèche prend en traversée
l'appui serré, le bois de sa poitrine
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quelle cohérence!! je suis impressionnée!
Au moment de les écrire, as-tu été attentive au fait que les différents morceaux de textes seraient ratachés ensemble à la fin?
En tout cas cela donne un magnifique résultat..
j'aime aprticulièrement ce passage
"je ne sais plus à cet instant qui de l'autisme
qui de l'ombre sous la vallée
qui du ciel
pose sa main sur la couleur étrange de ma peau
la peigne
lui fait sentir sur les seins l'arrachement
"
Ce qui m'épate, c'est que c'est à la rigueur... moins "décousu" que tes textes habituels...
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mais oui, Flo, tu as raison, c'est ça qui est marrant
disons que pendant tout le processus j'étais immergée dans une image précise qui revenait
et il y a quand même un mot, épime, dont je me demande bien ce qu'il peut vouloir dire et d'où il sort )))
chouettes, les ateliers d'écriture, très marrant et en même temps très instructif sur son propre état d'âme et de coeur
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Oublié de dire que je voyais une sihouette très forte se dessiner dans le tien, il est magnifique
et quant à la cohérence, elle y est aussi pleinement, pour moi qui lis en tout cas
ça me fait penser au style que tu as dans tes contes
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M A
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Elle tourne les lentes pages de l'amour.C'est une longue attente sur la voie de l'encre.Elle oublie sa détresse, des larmes coulent, le tout à l'abandon.La plaie invisible, elle la dissimule dans le creux de son épaule. Elle se retire dans sa chambre, brûle des feuilles, frôle l'infiniment bleu, ce sombre désir. Comment le jardin reflétait toujours la lumière, comment ses yeux s'échappaient au loin.Elle ne supportait pas l'idée de son absence, scrutait l'autre rive. Ce n'est pas une promenade,c'est juste une musique qui vient du bas du ventre, une aubade insolente envahie de phrases illisibles
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M A
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J'aime ce petit jeu et aussi Hubert Haddad, merci Flo pour la trouvaille.
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Je me sens incapable de jouer au jeu, mais j'admire les résultats !
MA est ce que tu as lu "La vitesse de la lumière" d'H. Haddad, c'est très beau.
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magnifique MA, encore une belle cohérence générale. Il y a de la douceur dans le tien...!
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M A
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Je viens de découvrir Hubert Haddad,une belle rencontre, le premier livre lu est la vitesse de la lumière,ensuite le bleu d u temps etc, mes prochains livres à lire sont presque tous de lui, une intense sensibilité, je me sens proche de son univers.
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