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bon, les liens ne marchent plus ? recommencons :
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Mahatma Bandit
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Ça donne très envie d'y être et de vivre dans ton texte. Je m'y retrouve d'autant plus que ça résonne en moi avec un souvenir personnel ancien et cher d'aurore en Bretagne, avec l'eau qui se réveille peu à peu et les îles qui s'illuminent une à une et, pareil que dans ton texte, deux proches qui, comme ton ami Fran et toi, sortent avant l'aube pour la voir et la vivre. Le genre de moment-trésor que tu empoches pour toute une vie et qu'aucun emmerdeur ni aucun emmerdement ne pourra jamais t'enlever.
Et le même Atlantique que toi, mais juste en face, de l'autre côté :)
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Lise, - je me connecte de chez mon frère, en Bourgogne - ce texte est d'une poésie pleine. On vit la marche et la mer et le souffle....
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Coucou le trio ! merci de vos bons mots pleins de chaleur, qui me vont droit au coeur, comme on dit, et cette fois, c'est vrai !
Poesie, Flo, tu sais, quand on sort a peine de l'enfance, vers 10 ou 12 ans, on est pétris de poesie - enfin, c'est ce dont je me souviens. Il en reste quelque chose.
Mahamat, c'est vrai que de tels souvenirs restent au premier plan pendant toute la vie, et je ne sais pas pourquoi nous en faisons si peu de cas. Mon amie d'enfance, en parlant de ses enfants qu'elle choyait, me disait "Je leur fabrique de bons souvenirs d'enfance", avec forces gouters, jeux de plein air, escaliers devalés a la diable, maison d'été remplie de rires et de cris et grande liberté. Oui, les emmer-chose se cassent les dents sur ce qui est le centre denotre univers interieur, et c'est peut-etre cela la vraie liberté, finalement : l'impuissance des autres , contre ?
Isabelle, je suis heureuse que ce texte te plaise, et merci de me l'avoir dit.
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Et Saint Exupéry disait : "je viens de mon enfance comme d'un pays".
C'est très beau ce que tu as écrit, parce sans doute ce que tu as vécu à ce moment là était aussi très beau, et que le souvenir et la nostalgie en amplifient la beauté !
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Trois fois que j'essaie de répondre, Christiane ! D'autant plus que tu cites St Ex : tu connais mon point faible.
Je me demande si nous partons jamais de notre pays d'enfance : j'ai l'impression de trainer le mien partout avec moi, dans mes boulingrins et mes bastinguages. Me colle aux os, avec ses plaines et ses vallons, ses forêts et ses plages. Accentue ses reliefs et ses sautes de températures extérieures au gré des vents qui passent et des ans qui fuient.
Qu'avril nous soit propice aux recommencements.
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