Flo, je ne critique pas, j'adore la fantaisie et les chaussettes dépareillées! Un de mes profs, en humanités, est arrivé un jour avec un soulier rouge et un soulier noir! Un des meilleurs souvenirs de l'époque; et que dire de moi? En plus on l'aimait beaucoup, ce prof de géographie, un peu lunaire, comme le Flavien d'Isa!

Tu sais, flo, on ne vole pas les scènes familiales, on les vit!C'est un régal!

Dis moi, Bandit, prendriez-vous exemple sur les lobbyistes de cheu nous les USA ? Ce serait pas malin, moi dire.

Nous partons - "beaucoup partent" est plus juste - en guerre contre le pouvoir des groupes financiers, et contre tout/tous ce/ceux qui essaye/essayent de nous imposer quelque chose. Les vaccins contre la grippe ont fait faillite, ici, grâce à l'aide généreuse des infirmières et infirmiers qui ont donné le signal du NON, on n'en veut pas.
Couper l'aide à l'éducation fut la première chose faite par le gouvernement Bush et dieu, les anges et saint joseph réunis savent que s'il y a quelque chose à NE SURTOUT PAS imiter, c'est le gouvernement américain de 2000 à 2008 ! Diantre, il devrait bien le savoir, votre President !

Alors, la solution ? Serrer les dents et les fesses et continuer d'avancer en faisant la brasse papillon, celle qui fait rejaillir beaucoup d'eau partout .. tu vois ?

Flo, pour le jeu, j'arrive, mais pas avant mercredi. Jusque là, je suis en cuisine.

Derni?re modification le 14-02-2010 ? 19:02:06

Cricri, bien sûr que ça me fait plaisir ces instants un peu burlesques figés dans l'écrit. Comme quoi on peut toujours être une source d'inspiration, même pour ses proches

*

Lise, je t'attends de pied ferme! mercredi alors?

Flo : tiens, le prénom Flavien n'est pas usuel, par chez vous? Ici, entre dix-huit et vingt-cinq, il est très courant, c'est pour ça que je l'ai choisi, car évidemment mon chercheur planétologue, bien que situé dans cette tranche d'âge (non peut-être un peu plus âgé, parce que docteur et post doc, donc au moins vingt-sept vingt-huit), ne s'appelle pas comme ça. Son prénom est encore plus dans l'ambiance de ses cours .

(non, c'est pas Tryphon :sol: ).

Et j'adore la phrase d'Auréanne, nos pichounets nous en réservent toujours de très belles dans ce style. La plus trognon de mon fils, c'est un soir d'école maternelle en Ecosse, il avait quatre ans, et je l'ai trouvé au centre d'un cercle de gamins sur la pelouse. Il semblait très fier, et il m'a dit :" Maman ! je leur ai apprendu le français !"

Christiane, tu dis "On est bien obligé de se faire une raison. "

Plutôt crever, pour ma part...

Steph* :"D'où la colère d'Isa"

ça tu peux le dire !! je venais juste de prendre connaissance des derniers développements concernant nos collègues maîtres formateurs et de l'enseignement spécialisé, celui vers les enfants en difficulté extrême.

"la société, dans ce qu'elle est "une société", n'a tout simplement pas d'avenir"

L'avenir, c'est la révolution... Non, je provoque, mais vraiment à peine. Va falloir de sacrées avancées et de sacrés garanties pour que les gens comme moi, pourtant pacifistes, votent pour un parti réformiste à partir de maintenant.

J'étais tellement triste, tellement dégoûtée et tellement furax, que j'ai décidé d'aller prendre l'air à Marseille et ouf !! ça m'a vraiment fait du bien...

[lien]

Tu dis vrai, Isa, on ne doit pas se faire une raison, j'ai toujours été rebelle aussi, mais que peut-on faire contre cet état des choses? Alors il faut une révolution...

Histoire de famille : Flo, j'ai rigolé tantôt, en regardant la télévision, je me suis aperçue que j'avais mis ce matin une chaussette mauve et l'autre d'un mauve un peu plus soutenu...Rien à voir avec une question de produit de lessive, elles sont différentes...Le réel rejoint-il l'inconscient?

il doit bien y avoir une solution. Il y a toujours une solution : simplement, nous ne la voyons pas - bon, je ne suis pas dans le même probleme, mais c'est la phrase d'Isa qui m'incites : " Va falloir de sacrées avancées et de sacrés garanties pour que les gens comme moi, pourtant pacifistes, votent pour un parti réformiste à partir de maintenant. "

Il arrive un moment où le pacifisme, c'est une faiblesse coupable. Ce jour là, on se dit qu'il faut que quelque chose change et que notre devoir est de le faire changer
La seconde question c'est 'COMMENT ?"

Lise

hm le pacifisme peut ne pas être passif du tout, voir Gandhi...
Et Tensin Gyatso, 41ème Dalai Lama, homme strictement sans aucun pouvoir puisqu'en exil, est classé parmi les cent personnes les plus influentes dans le monde, ça doit vouloir dire quelque chose

mais ta question est très pertinente, Lise : comment, en effet?
j'essaie de me demander pour moi-même, ici en France :

- d'abord par le vote, très réfléchi. A mon avis, deux stratégies possibles seulement pour nous à notre petite échelle. Soit on prend une kalachnikov et on tire à vue (LO ou NPA), soit on se dit que la priorité c'est de se débarrasser de qui on sait, et on vote en conséquence quoi qu'il arrive, même si c'est voter socialiste. Dangers en route, risquer un nouveau 2002 pour nous (votes trop écartés), ou voter pour des gens douteux (DSK). Mais bon.

- ensuite se débarrasser urgemment de sa télé. J'y tiens, même s'il y a arte et une fois sur un million une émission captivante et intéressante. C'est un instrument de manipulation extrêmement dangereux, et pour moi il n'est plus question de me laisser influencer en quoi que ce soit par elle.
A la suite, essayer de s'extraire de tous les autres instruments de propagande.

- ensuite essayer d'agir sur deux fronts en même temps, le personnel et le collectif. Changer son propre univers, essayer de changer l'univers collectif. Comme on peut. Au jour le jour.
Mais quand je dis changer ce n'est pas avec des mots.
C'est avec des réalisations concrètes.
Des choses faites, jusqu'au bout.

- essayer d'éduquer. Mais là encore par l'exemple surtout.