Petit jeu: textes inspirés ou répondant à cette peinture de Paul Delvaux
flo

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(je regarde) il y a une cinquième femme face au miroir, de bout, et pourtant on ne dirait pas que le tableau soit peint du point de vue de cette femme, la focalisation semble extérieure et neutre.
Au fond, le couple passionné.
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Ces femmes arbres m'ont de suite fait penser à un chapitre d'un livre de sylvie germain, dans tobie des marais, où des femmes vivantes et mortes se rencontrent sous un arbre, la nuit, pour manger un gâteau de réconciliation.

les cinq femmes-arbres, peuvent faire penser aux cinq heures du matin. Elle semblent immobiles rivées au sol, mais elles sont mouvment puisqu'elles peuvent croître jusqu'au ciel. leurs gestes semblent indiquer qu'elles dialoguent, même sans ouvrir la bouche. nous serions la cinquième heure? celle qu'on voit dans le miroir.

je vais essayer de laisser venir un texte là dessus...

On oublie trop souvent que les arbres ont un sexe. Dans les érablières, on appelle semencières les vieux arbres féconds. Ils sont si hauts qu'ils n'empêchent pas les autres de pousser. On dirait des mères poules protégeant les petits de leurs ailes branchues.
flo

C'est vrai que les arbres ont un sexe... très juste remarque jml...
Oui, c'est d'ailleurs fascinant...

Autres références qui me viennent : les entes ( comment ça s'écrit encore) dans le seigneur des anneaux et aussi le livre fantastique français : la Forêt d'IScambe de Christian Charrière où l'on voit chaque fois des arbres antropomorphisés... ou des hommes végétalisés...

ce qui me frappe, c'est que ces cinq arbres poussent entre des murs qui n'ont pas l'air très hospitalier..
La seule femme dont on voit l'ombre semble différente des autres, semble montrer quelque chose, un geste. Elle est éclairée aussi d'une manière différente.
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