Isa, je ne peux dire que ma base de départ est le stéréotype QUE si j'y réfléchis, en fait c'est inconscient, c'est seulement en jetant un regard arrière vers une possible explication que je peux dire que oui, cela procède peut-être de cela, et, le disant, je me dis que cela peut provenir aussi d'autres choses dont je n'ai pas la prescience immédiate.
Par exemple je participe d'un lieu, je vis dans le Sud, donc je suis imprégnée de Sud dans mon écriture, donc c'est une sorte de cliché de départ, MAIS à partir de là, TOUT devient possiblement mien, le point de départ est absorbé, projeté ailleurs différemment. Donc, stéréotype, cliché, lieu commun, deviennent dans leur transformation, mon archétype d'écriture, c'est à dire un original qui se façonne à mon ressenti. C'est sacrément difficile à expliquer.
Et bien sûr le point de départ n'est là (en ce qui me concerne) que pour le dépasser, en fait un peu comme une base de lancement pour aller d'où je viens, mais à ma manière et en agrandissant le champ. Et alors, le stéréotype (prétexte matériel presque) n'est plus grand-chose face à l'envol du texte.
Bon, je m'embrouille peut-être un peu à expliquer, je ne suis pas très cérébrale, plutôt intuitive, spontanée, passionnée, ce qui me vaut parfois aussi de me ramasser quelques gamelles !.
Ah ce temps aujourd'hui... 29° sur ma terrasse... Octobre est sacrément indien ! et de ma baie vitrée ouverte, j'envoie aussi cette chaleur à tous
. Bises Isa.