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ce qui bouge est une fumée-
un cycliste allant au travail
mon ?il glissant sur les champs
comment remettre ensemble
ce qu?en passant je laisse loin derrière
villages et villes
givre sur les toits
un faisan court dans les labours
et il y a aussi ce que je ne vois pas
la chambre où quelqu?un
pleure comme un enfant mais
ce n?est pas un enfant
le bois où des chasseurs
et des forestiers marchent
et ce que je n?entends pas, leurs pas,
bruissement, un tir dans le matin,
ailes qui battent, sang qui palpite
dans le c?ur
ce qui bouge est le train
les roues qui cognent
la peine vient de pensées
qui sont
contre le paysage
traduit du néerlandais par Philippe Noble, publié dans le recueil « la cueillette des mûres » édition bilingue au Castor Astral.
Beau texte, Flo, merci (n'arrive pas à la cheville des tiens, cependant, ce genre de comparaison me fait prendre conscience de ta stature
évidemment aussi la traduction est peut-être en cause)
heu... Miriam van Hee, c'est une vraie stature de la poésie belge.
Oui, la traduction est peut-être en cause. je recopierai le texte en néerlandais ce soir, pour la musicalité.
J'aime cette fausse simplicité, il se dégage beaucoup de sens de ces descriptions attentives et sensibles.
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