Il y a sans doute pas mal de gens diff?rents, mais aujourd'hui, puisque fatigu?e, j'en vois surtout deux, qui sont plus des silhouettes famili?res, je dirais presque fid?les si un tel mot existait
bref, Robert Cuffi chante...
il chante des anciennes chansons, belles mais un peu guind?es ? mon go?t, un peu allant trop au fond des choses de l'int?rieur de lui pour pouvoir r?ellement partager, j'aurai au moins compris ?a dans toutes ces ann?es, si on va trop profond on ne peut plus r?ellement partager
et puis et puis il chante des nouvelles chansons.
Je suis subjugu?e.
Comme si la vie avait enfin fonctionn? ? travers les gens, comme si le soleil/boule de feu arrivait quand m?me et malgr? tout ? percer et exploser l'univers.
Je ne m'ennuie jamais dans le d?roulement de ses mots dits et sonores, jamais. Mon esprit est constamment questionn? et conduit, invit? ? des arrangements de sons et de syllabes qui le font r?ver, l'?motion vient surtout de l'extraordinaire unit? de pr?sence qu'il a, ce bonhomme long et unique, quand il d?boule sur la sc?ne noire.
Il vient tirer l'?motion de l'amour, de la chaleur et de l'unit? profonde de l'existence jusqu'au plus central de moi, que cela me retourne.
Pas le m?me univers du tout que Philippe Landreau, avec qui il se bagarre constamment, mais aussi beau, oui, aussi beau.
Diff?rent.
Moins nantais, c'est s?r, moins long fleuve puissant et surmont? de brumes, habit? de d?sespoir et de vision difficile, et d'?puisement de la vie
Moins, beaucoup moins catalan que ce qu'on pourrait imaginer aussi
Mais terriblement juste dans l'unicit? de la pr?sence et dans la vie chaleureuse.